Tu laissas au ciel trône et couronne,
Quand tu vins ici-bas pour moi.
Bethléem te repousse et personne
N'a de place, ô Jésus pour toi.
Je te reçois, ô mon sauveur,
Prends toute la place en mon coeur.
Le ciel s'ouvre au cantique des anges,
Proclamant ta divinité,
Mais la crèche et les plus pauvres langes,
Seuls entourent ta royauté.
Quand tu vins, ô parole divine,
Israël méprisa ta voix.
Il te mit la couronne d'épines,
Et te fit mourir sur la croix.
Mais du ciel, ô Jésus, sur la nue,
Tu viendras pour ravir les tiens.
Et ma voix saluant ta venue,
Te dira: « viens à moi, oui viens »