Des pays de l'aurore

Couplet
Des pays de l'aurore
Aux plaines du couchant,
Partout où l'homme adore
S'élève un cri touchant ;
C'est la clameur immense
Des peuples à genoux :
« N'est-il pas de clémence,
Point de grâce pour nous ? »


Couplet
En vain dans sa détresse,
L'homme, sous tous les cieux,
Fait et détruit sans cesse
Des temples pour ses dieux ;
Toute prière est vaine ;
Tous ces dieux sont mortels,
Et tu meurs, foule humaine,
Au pied de tes autels !


Couplet
Ô vous à qui le Père
Par Christ s'est révélé,
Pour qui, sur le Calvaire
L'Agneau fut immolé ;
C'est vous, c'est vous qu'appelle
Le cri des malheureux,
Car la bonne Nouvelle,
Elle est aussi pour eux !


Couplet
À toute âme flétrie,
À tout cœur désolé,
Parlez de la patrie
Dont il est exilé !
Dites-leur : « Crois, espère ! »
Et, leur prenant la main,
Conduisez-les au Père
Par Christ, le seul chemin !