Quand ton peuple, au désert, habitait sous la tente,
Éternel, tu daignas prouver que tu l'aimais,
En voulant pour demeure une toile flottante,
Où le feu de l'autel ne s'éteignît jamais.
Et nous avons ici dressé ce tabernacle,
Pour y louer ton Nom, pour écouter ta voix ;
À la mort éternelle arrachés par miracle,
Nous venons célébrer la gloire de ta croix !
Si l'autel est debout, qu'importe l'édifice ?
Quel temple pourrions-nous bâtir à ton honneur ?
Tu t'es offert toi-même, Agneau du Sacrifice ;
À nous de nous offrir, corps, esprit, âme et cœur !
Tu sièges maintenant à la droite du Père ;
Dans le temple céleste où tu nous recevras.
Jésus, ta chère Eglise attend, désire, espère
Le jour où sur le nue enfin tu paraîtras.