Pécheur, qui t'appelle ainsi ?
La voix maternelle
Est moins douce : « Viens ici,
Sous mon aile ! »
Toi que le mal a meurtri
Pauvre cœur rebelle,
Accours ! Tu seras guéri
Sous mon aile.
Car qui touche à l'un des miens
Touche à ma prunelle ;
Heureux celui que je tiens
Sous mon aile.
Là tu verras les clartés
De l'aube immortelle :
Il n'est point d'obscurités
Sous mon aile.
Ce trésor longtemps cherché :
La vie éternelle,
Tu le trouveras caché
Sous mon aile !
« Ô Jésus ! qu'à ton amour
Je reste fidèle ;
Garde-moi de jour en jour
Sous ton aile ;
Et quand sonnera pour moi
L'heure solennelle,
Que je m'endorme avec toi
Sous ton aile ! »