Il est une verte colline,
            
              
              Qu'un jour, portant sa croix,
            
              
              Et le front couronné d'épines,
            
              
              Et le front couronné d'épines,
            
              
              Gravit le Roi des rois.
            
              
              Ah ! qui dira quelle souffrance
            
              
              Il subit en ce lieu,
            
              
              Lorsque pour nous, amour immense !
            
              
              Lorsque pour nous, amour immense !
            
              
              Mourut le Fils de Dieu !
            
              
              Pour que notre âme fût sauvée
            
              
              Et recueillie aux cieux,
            
              
              Il fallait qu'elle fut lavée,
            
              
              Il fallait qu'elle fut lavée
            
              
              Dans son sang précieux !
            
              
              Nul autre ne lui fut semblable :
            
              
              Le juste et saint Agneau,
            
              
              Pouvait seul ouvrir au coupable,
            
              
              Pouvait seul ouvrir au coupable
            
              
              Les portes du tombeau.
            
              
              Tendresse ! tendresse infinie !
            
              
              En retour, Ô mon Roi !
            
              
              Je veux t'aimer toute ma vie,
            
              
              Je veux t'aimer toute ma vie,
            
              
              Et pratiquer ta loi.