T'aimer, ô Sauveur charitable,
            
              
              C'est de mon cœur l'ardent désir ;
            
              
              Seigneur, ta grâce est redoutable
            
              
              À qui ne veut pas la saisir,
            
              
              Seigneur, ta grâce est redoutable
            
              
              À qui ne veut pas la saisir.
            
              
              Tu m'aimas d'un amour immense,
            
              
              Ô Christ ! que je t'aime à mon tour,
            
              
              Et n'aspire à d'autre science
            
              
              Que de connaître ton amour,
            
              
              Et n'aspire à d'autre science
            
              
              Que de connaître ton amour.
            
              
              Christ ! pour moi tu donnas ta vie,
            
              
              Et, dépouillant ta majesté,
            
              
              Tu revêtis l'ignominie,
            
              
              Car tu m'aimas d'éternité.
            
              
              Tu revêtis l'ignominie,
            
              
              Car tu m'aimas d'éternité.
            
              
              Fais que mon âme aussi réponde
            
              
              À tant de biens reçus de Toi ;
            
              
              Pour qu'en mon cœur ta grâce abonde
            
              
              Reste, ô Jésus, reste avec moi.
            
              
              Pour qu'en mon cœur ta grâce abonde
            
              
              Reste, ô Jésus, reste avec moi.
            
              
              Céleste maison paternelle,
            
              
              Quand s'ouvriront tes portes d'or ?
            
              
              Quand, vers toi, patrie éternelle,
            
              
              Pourrons-nous prendre notre essor ?
            
              
              Quand, vers toi, patrie éternelle,
            
              
              Pourrons-nous prendre notre essor ?
            
              
              Ô Seigneur, en ce jour suprême
            
              
              Ton enfant saisira ta main ;
            
              
              Car Toi seul es toujours le même
            
              
              Fidèle hier, aujourd'hui, demain.
            
              
              Car Toi seul es toujours le même
            
              
              Fidèle hier, aujourd'hui, demain.