Ô tendresse infinie, amour mystérieux,
            
              
              Plus profond que la mer, plus vaste que les cieux !
            
              
              Amour du Fils de Dieu, qui mourut pour le monde !
            
              
              Possède tout mon être, et que ta paix l'inonde,
            
              
              Possède tout mon être, amour victorieux !
            
              
              Assez de vains regrets, de soupirs, de sanglots !
            
              
              Que ton sang rédempteur me couvre de ses flots,
            
              
              Agneau qui t'es offert pour le salut du monde !
            
              
              Lave mon âme impure, et que ta paix l'inonde,
            
              
              Qu'en ton amour je puise enfin le vrai repos !
            
              
              Océan de la Grâce, à genoux sur tes bords,
            
              
              Je t'apporte mon cœur accablé de remords !
            
              
              Où le mal abonda, la Grâce surabonde.
            
              
              Viens donc, sainte marée, emporter dans ton onde
            
              
              Le péché qui perd l'âme, et qui souille le corps !
            
              
              Ah ! ce flot me soulève et s'empare de moi !
            
              
              Amour, amour divin, je m'abandonne à Toi !
            
              
              Je disparais, je meurs, je renais dans cette onde...
            
              
              Et c'est une autre vie, et c'est un autre monde,
            
              
              Le monde où la victoire est donnée à la foi !
            
              
              Alléluia ! Je veux Te servir nuit et jour,
            
              
              T'adorer, Te bénir, attendre ton retour,
            
              
              Ô Christ qui pris sur Toi tous les péchés du monde !
            
              
              Ah ! que l'on reconnaisse, au bonheur qui m'inonde,
            
              
              La vertu souveraine, ô Christ, de ton amour !