{title:Le ciel était voilé} {comment:Ruben Saillens - Sur les ailes de la foi (504)} {comment:©} {comment: Couplet} {start_of_verse} Le ciel était voilé, La route était obscure ; Voyageur désolé, J'errais à l'aventure. Chaque arbre du chemin Etait une menace, Et je cherchais en vain La porte de la Grâce, La porte de la Grâce. {end_of_verse} {comment: Couplet} {start_of_verse} Enfin, las et transi, Je tombai sur la route En disant : « C'est ici Que je mourrai, sans doute ! » Quand un rayon des cieux Pour moi perçant l'espace, Vint montrer à mes yeux La porte de la Grâce, La porte de la Grâce. {end_of_verse} {comment: Couplet} {start_of_verse} Mais je doutais encor : Se peut-il, ô merveille, Que seule, quand tout dort, La grâce toujours veille ? « Pitié ! je vais mourir ! » Murmurai-je à voix basse. Et je la vis s'ouvrir La porte de la Grâce, La porte de la Grâce. {end_of_verse} {comment: Couplet} {start_of_verse} Et je vis, sur le seuil, Debout dans la lumière, Jésus ! Quel doux accueil Il fit à ma misère ! « Je t'attendais ; pourquoi, » Dit-il, « pauvre âme lasse, Viens-tu si tard ? C'est Moi, C'est Moi qui Suis la Grâce, C'est Moi qui Suis la Grâce ! » {end_of_verse}