{title:Quel bonheur quand faisant trêve} {comment:Sur les ailes de la foi (487)} {comment:Louis Tournier} {comment:Mme Martin-Hickel} {comment:©} {comment: Couplet} {start_of_verse} Quel bonheur quand, faisant trêve Un moment à nos labeurs, L'aube du saint jour se lève Dans le ciel et dans nos cœurs ! Dès le matin, plus légère, L'âme s'élève au Seigneur Sur l'aile de la prière : Quel bonheur ! Quel bonheur ! {end_of_verse} {comment: Couplet} {start_of_verse} L'été, la nature en fête Élève ensuite sa voix ; On l'entend, où qu'on s'arrête, Dans les champs et dans les bois. L'oiseau, la fleur, le brin d'herbe Chante aussi bien son Auteur Que la montagne superbe. Quel bonheur ! Quel bonheur ! {end_of_verse} {comment: Couplet} {start_of_verse} L'hiver, voici la demeure Du pauvre et de l'orphelin, Où l'on a froid, où l'on pleure : Oh ! prenons-en le chemin ! À soulager la souffrance, À faire en leur triste cœur Luire un rayon d'espérance, Quel bonheur ! Quel bonheur ! {end_of_verse} {comment: Couplet} {start_of_verse} Le soir, quand la lampe brille, On lit ou l'on cause un peu, Puis le père de famille Ouvre le livre de Dieu ; Et, sous la garde invisible De son ange protecteur, Le foyer s'endort paisible. Quel bonheur ! Quel bonheur ! {end_of_verse}