{title:Ô toi qui fus fondée} {comment:Sur les ailes de la foi (429)} {comment:Bernard de Cluny} {comment:Ruben Saillens} {comment:Alexander Ewing} {comment:©} {comment: Couplet} {start_of_verse} Ô toi qui fus fondée Sur l'immortalité, Par Dieu même gardée, Glorieuse cité, Ma voix, mon cœur palpitent D'espérance et d'effroi… Heureux ceux qui t'habitent, Demeure du grand Roi ! {end_of_verse} {comment: Couplet} {start_of_verse} Oui, quand je te contemple, Ô céleste séjour, Toi dont Christ est le temple, Toi dont Christ est le jour, L'espoir, l'espoir m'anime ; Déjà mes sens ravis Goûtent la paix sublime Au sein de tes parvis. {end_of_verse} {comment: Couplet} {start_of_verse} Parfois aussi la crainte Vient obscurcir ma foi. N'es-tu pas, cité sainte, Trop sainte, hélas, pour moi ?… Alors, sous tes portiques, Vibrant jusqu'à mon cœur, J'entends de doux cantiques Louer le Christ vainqueur ! {end_of_verse} {comment: Couplet} {start_of_verse} C'est la noble cohorte Des martyrs de l'Agneau : Leur voix est toujours forte, Leur chant, toujours nouveau. Plus de pleurs, plus de trace Des maux dont nous souffrons : Seul, le sceau de la grâce Rayonne sur leurs fronts ! {end_of_verse} {comment: Couplet} {start_of_verse} Séjour où Dieu m'invite, Je ne sais pas encor Quelle splendeur s'abrite Dans tes murailles d'or : J'ignore, mais j'espère. J'ignore, mais je sais Que là-haut est mon Père, Et pour moi, c'est assez ! {end_of_verse}