{title:Une nacelle en silence} {comment:Sur les ailes de la foi (385)} {comment:Mme Mégroz} {comment:William Batchelder Bradbury} {comment:©} {comment: Couplet} {start_of_verse} Une nacelle en silence Vogue sur un lac d'azur ; Tout doucement elle avance, Sous un ciel tranquille et pur ; Mais soudain le vent s'élève, Chassant un nuage noir, Et les vagues qu'il soulève Font trembler, car c'est le soir. Et les vagues qu'il soulève Font trembler, car c'est le soir. {end_of_verse} {comment: Couplet} {start_of_verse} Grande est alors la détresse Des voyageurs éperdus ; Grande est aussi leur faiblesse, Leur foi ne les soutient plus. Mais il en est Un qui veille Sur eux tous, bien qu'endormi ; Ah ! faudra-t-il qu'on l'éveille ? N'est-il plus leur tendre Ami ? Ah ! faudra-t-il qu'on l'éveille ? N'est-il plus leur tendre Ami ? {end_of_verse} {comment: Couplet} {start_of_verse} « Maître, es-tu donc insensible ? Tu le vois, nous périssons ! Tout miracle t'est possible, Sauve-nous, nous t'en prions ! » D'eux aussitôt il s'approche, Puis, il dit au vent : « Tais-toi ! » Et tendrement leur reproche D'avoir eu si peu de foi. Et tendrement leur reproche D'avoir eu si peu de foi. {end_of_verse} {comment: Couplet} {start_of_verse} Ainsi souvent, dans la vie, L'orage assombrit nos cœurs, Bien que pour nous Jésus prie, Prêt à calmer nos terreurs. Comptons mieux sur sa tendresse, Son cœur ne saurait changer : De sa brebis en détresse Il est toujours le Berger. De sa brebis en détresse Il est toujours le Berger. {end_of_verse}