{title:C'est trop chanter la paix} {comment:Sur les ailes de la foi (619)} {comment:Théodore Monod} {comment:Mme H. Lutteroth} {comment:©} {comment: Couplet} {start_of_verse} C'est trop chanter la paix de l'âme Et l'espérance, et le repos, Quand de toutes parts nous réclame L'appel déchirant des sanglots : Chrétien, les heures sont trop brèves, Le sort de l'homme est trop cruel, Pour te dépenser en beaux rêves Sur la félicité du ciel. {end_of_verse} {comment: Couplet} {start_of_verse} Autour de nous on peine, on pleure, Et l'on a froid, et l'on a faim : À quelques pas de ta demeure, Des enfants nus manquent de pain ; On voit dans les yeux de leur père Le sombre feu du désespoir... Les arracher à la misère, C'est le bonheur, c'est le devoir. {end_of_verse} {comment: Couplet} {start_of_verse} À toi d'éclairer l'ignorance ; À toi d'apporter au pécheur Et sa grâce et sa délivrance, Avec le nom de son Sauveur. Dieu s'est donné... c'est ta doctrine ; Fais voir à ce siècle étonné Que, fidèle à la loi divine, Toi-même aussi tu t'es donné. {end_of_verse} {comment: Couplet} {start_of_verse} Donne ton temps, donne ta peine, Donne ton or, donne ton coeur! Qu'importent l'outrage ou la haine ! Il faut que l'amour soit vainqueur. Le Maître a préparé la tâche Qu'il met aujourd'hui devant toi : À l'oeuvre donc, et sans relâche, Pour ton Rédempteur et ton Roi ! {end_of_verse} {comment: Couplet} {start_of_verse} Ô Jésus ! tu vins sur la terre Et nous aimas jusqu'à mourir : Que, poursuivant ton ministère, Nous aussi nous sachions souffrir ! Tes serviteurs et tes servantes À toi se donnent sans retour : Pour que leurs oeuvres soient vivantes, En eux fais vivre ton amour ! {end_of_verse}