{title:Salut, montagnes bien-aimées} {comment:Sur les ailes de la foi (164)} {comment:Ruben Saillens} {comment:Louis Roucaute} {comment:©} {comment: Couplet} {start_of_verse} Salut, montagnes bien-aimées, Pays sacré de nos aïeux ! Vos vertes cimes sont semées De leurs souvenirs glorieux. Elevez vos têtes chenues, Espérou, Bougès, Aigoual ! De leur gloire qui monte aux nues, Vous n'êtes que le piédestal. {end_of_verse} {comment: Refrain} {start_of_chorus} Esprit qui les fit vivre, Anime leurs enfants, Anime leurs enfants Pour qu'ils sachent les suivre ! {end_of_chorus} {comment: Couplet} {start_of_verse} Redites-nous, grottes profondes, L'écho de leurs chants d'autrefois ; Et vous, torrents qui, dans vos ondes, Emportiez le bruit de leur voix ! Les uns, traqués de cime en cimes, En vrais lions surent lutter ; D'autres, ceux-là furent sublimes, Surent mourir sans résister. {end_of_verse} {comment: Couplet} {start_of_verse} Ô vétérans de nos vallées, Vieux châtaigniers aux bras tordus, Les cris des mères désolées, Vous seuls les avez entendus ! Suspendus aux flancs des collines, Vous seuls savez que d'ossements Dorment là-bas, dans les ravines, Jusqu'au grand jour des jugements ! {end_of_verse} {comment: Couplet} {start_of_verse} Dans quel granit, ô mes Cévennes, Fut taillé ce peuple vainqueur ? Quel sang avaient-ils dans les veines ? Quel amour avaient-ils au cœur ? L'Esprit de Christ était la vie De ces pâtres émancipés, Et dans le sang qui purifie Leurs courages étaient trempés ! {end_of_verse} {comment: Couplet} {start_of_verse} Cévenols, le Dieu de nos pères N'est-il pas notre Dieu toujours ? Servons-le dans les jours prospères Comme ils firent aux mauvais jours : Et, vaillants comme ils surent l'être, Nourris comme eux du pain des forts, Donnons notre vie à ce Maître, Pour lequel nos aïeux sont morts ! {end_of_verse}