{title:Quand le sauveur naquit} {comment:Sur les ailes de la foi (076)} {comment:Ruben Saillens} {comment:Henry Smart} {comment:©} {comment: Couplet} {start_of_verse} Quand le Sauveur naquit dans une étable, Un doux accord dans la nuit s'éleva : "Jésus est né, disait l'hymne ineffable, Paix sur la terre et gloire à Jéhova !" Chantez encore, Mon coeur vous suit, Anges, chantez l'aurore Aux enfants de la nuit ! {end_of_verse} {comment: Couplet} {start_of_verse} Mais quand il vit l'affreuse croix dressée Le ciel se tut, frémissant, consterné... Seule, une voix retentit, angoissée : "Mon Dieu, pourquoi m'avoir abandonné !" Mon coeur, adore ! Pleure sans bruit... Pour toi, pour toi l'aurore, Pour lui la sombre nuit ! {end_of_verse} {comment: Couplet} {start_of_verse} Mais quelle étrange et puissante harmonie Fit tout à coup vibrer l'immensité ! L'enfer trembla ; la lutte était finie Et le Sauveur était ressuscité ! Chantez encore, Mon coeur vous suit, Anges, chantez l'aurore Aux enfants de la nuit ! {end_of_verse} {comment: Couplet} {start_of_verse} Depuis ce jour, au seuil des saints portiques, Les choeurs sacrés attendent, anxieux, Pour l'acclamer de leurs plus beaux cantiques, Le pèlerin qui marche vers les cieux. Chantez encore, Mon coeur vous suit, Anges, chantez l'aurore Aux enfants de la nuit ! {end_of_verse} {comment: Couplet} {start_of_verse} Écoutons-les, ces chants doux et sublimes Qui, par l'écho répété mille fois Couvrent le bruit des vents et des abîmes. À ces concerts joignons nos faibles voix ! Chantez encore, Mon coeur vous suit, Anges, chantez l'aurore Aux enfants de la nuit ! {end_of_verse} {comment: Couplet} {start_of_verse} Écoutez-les, vous qui pleurez dans l'ombre, Vous dont la route a meurtri les genoux : Levez les yeux ! A travers la nuit sombre, Les portes d'or s'illuminent pour vous ! Chantez encore, Mon coeur vous suit, Anges, chantez l'aurore Aux enfants de la nuit ! {end_of_verse} {comment: Couplet} {start_of_verse} Votre Sauveur, notre Roi vous appelle ; Il sait parler plus fort et mieux que nous ; "Venez, venez ! De la vie éternelle Les portes d'or sont ouvertes pour vous !" Chantez encore, Mon coeur vous suit, Voici, voici l'aurore Pour les fils de la nuit ! {end_of_verse}