{title:Comme un cerf altéré brame} {comment:Sur les ailes de la foi (012)} {comment:Théodore de Bèze} {comment:Louis Bourgeois} {comment:©} {comment: Couplet} {start_of_verse} Comme un cerf altéré brame Après le courant des eaux, Ainsi soupire mon âme, Seigneur, après tes ruisseaux ; Elle a soif du Dieu vivant, Et s'écrie en le suivant : Ô mon Dieu, quand donc sera-ce Que mes yeux verront ta face ? {end_of_verse} {comment: Couplet} {start_of_verse} Pour pain je n'ai que mes larmes, Et nuit et jour en tout lieu, Lorsqu'en mes dures alarmes On me dit : Que fait ton Dieu ? Je regrette la saison Où j'allais en ta maison, Chantant avec les fidèles Tes louanges immortelles. {end_of_verse} {comment: Couplet} {start_of_verse} Mais quel chagrin te dévore ? Mon âme, rassure-toi : Espère en Dieu, car encore Il sera loué de moi. C'est son regard seulement Qui guérira mon tourment : Mon Dieu, je sens que mon âme D'un ardent désir se pâme. {end_of_verse} {comment: Couplet} {start_of_verse} Tous les flots de ta colère Sur moi, Seigneur, ont passé ; Mais par ta grâce j'espère Qu'enfin l'orage a cessé. Le jour tu me conduiras, Et la nuit tu me feras Chanter, d'une âme ravie, Ton saint nom, Dieu de ma vie. {end_of_verse} {comment: Couplet} {start_of_verse} Mais quel chagrin te dévore ? Mon âme, rassure-toi : Espère en Dieu, car encore Il sera loué de moi. Un regard, dans sa faveur, Me dit qu'il est mon Sauveur ; Et c'est aussi lui, mon âme, Qu'en tous mes maux je réclame {end_of_verse}