{title:Dans l’abîme de misère} {comment:Célébrons Dieu (302)} {comment:Alexandre Vinet} {comment:Franz Joseph Haydn} {comment:©} {comment: Couplet} {start_of_verse} Dans l’abîme de misère Où j’expirais loin de toi, Ta bonté, Dieu de mes pères, Descendit jusques à moi. Tu parlas : mes yeux s’ouvrirent; À mes regards éperdus Tes secrets se découvrirent; J’étais mort, et je vécus. {end_of_verse} {comment: Couplet} {start_of_verse} Plus haut que toute pensée, Ta main étendit les cieux; Tu veux leur voûte embrasée Se peuple de nouveaux feux. Mais privés d’aimer, de croire Tous ces cieux et leur splendeur Ne valent pas pour ta gloire Un seul soupir d’un seul coeur. {end_of_verse} {comment: Couplet} {start_of_verse} Esprit du Dieu que j’adore, Ah ! forme en moi ce soupir, Ce feu qui n’a point encore Réchauffé mon repentir ! Qu’à l’amour mon coeur se livre, Et, qu’il répète à jamais : Aimer, aimer, voilà vivre ; Fais-moi vivre, ô Dieu de paix ! {end_of_verse}