{title:Ô jour béni !} {comment:Sur les ailes de la foi (304)} {comment:Célébrons Dieu (178)} {comment:S. Thomas} {comment:J.L.F. Hainlin} {comment:©} {comment: Couplet} {start_of_verse} Ô jour béni, jour de victoire Que je ne saurais oublier; J’ai vu, j’ai vu le roi de gloire Apparaissant sur mon sentier ! Sa beauté, sa gloire infinie De tous les côtés m’entourait; Son regard, qui porte la vie, Sur ma pauvre âme s’abaissait. {end_of_verse} {comment: Couplet} {start_of_verse} Son manteau couvrait ma misère, Ses bras me serraient sur son coeur; Il me portait dans sa lumière, Loin du péché, de la douleur. De sa main essuyant mes larmes, Il me parlait de son amour : Viens mon enfant, sois sans alarmes; Je te prends à moi sans retour. {end_of_verse} {comment: Couplet} {start_of_verse} Et je suis dans cette retraite Dont je ne sortirai jamais ; Et je goûte une paix parfaite Où ma foi s'abreuve à longs traits. Non, tout ceci n'est point un rêve, Mais la grande réalité ; C'est un jour nouveau qui se lève Qui doit durer l'éternité. {end_of_verse} {comment: Couplet} {start_of_verse} En avant donc, avec courage, Avec espoir, avec bonheur; Je me consacre sans partage À mon Dieu, mon roi, mon Sauveur. Il dit à mon âme ravie : Ne t’occupe plus que de moi, Et je dirigerai ta vie Et je m’occuperai de toi. {end_of_verse} {comment: Couplet} {start_of_verse} Il a saisi mes mains tremblantes ; J'ai dit amen à ce contrat ! Il étend ses mains bénissantes, C'est en effet Lui qui combat. Et les yeux fermés, je m'avance Tranquille, sur le droit chemin. J'entonne un chante de délivrance ; Il peut tout, car je ne suis rien ! {end_of_verse}