Les jours où je n’ai pas envie d’adorer Dieu

3 juillet 2006

Les jours où je n’ai pas envie d’adorer Dieu

par Johnny Markin

Il y a des jours, où j’arrive à l’église avec toutes sortes de préoccupations et de frustrations qui sont indélogeables dans mon esprit et dans mon cœur. Ces jours-là, la dernière chose que j’ai le goût de faire est de devenir jovial et de me mettre à louer Dieu. Dans de telles circonstances, je dois me rappeler quelque chose d’important à propos de la nature de l’adoration.

Mon adoration envers Dieu n’a absolument rien à voir avec la manière dont je me sens. C’est un geste volontaire pour ce qu’Il est. Je suis sûr que Paul et Silas, lorsqu’ils se sont fait frapper à coups de bâton et qu’ils se sont retrouvés en prison à Philippes (Actes 16), ne se sentaient pas très joyeux. Enfermés et enchaînés dans la noirceur, ils ont prié et ils se sont mis à prononcer des chants d’adoration à Dieu. Dieu s’est alors révélé à eux !!! Il s’est manifesté par un sensationnel tremblement de terre qui a ouvert toutes les portes aux cellules des prisonniers et qui les a libéré de leurs chaînes.

Notre adoration est faite pour Dieu et non pas pour nous. Je constate que si je cesse de me concentrer sur les circonstances qui m’accaparent, que je lis les paroles à l'écran, que je chante, que je me concentre sur l'image de la grandeur de Dieu et de sa souveraineté dans ma vie, je suis alors libéré des chaînes qui préoccupent mes pensés et libéré de la prison qui me fais sentir misérable. Cela nous permet alors d’être en mesure d’affronter  les défis de la vie en se concentrant sur Dieu plutôt que sur nous même, sur celui qui est l’amour incarné, « Le Christ en vous, l’espérance de la gloire » (col1 :27.)